TGV
le soleil nous mitraillait sa lumière à travers les peupliers croisés trop vite arbres juste un peu décoiffés par ce train à peine excusé trop pressé de rejoindre la ville poème repris dans le n°2 de la revue "Le capital des mots"
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
le soleil nous mitraillait sa lumière à travers les peupliers croisés trop vite arbres juste un peu décoiffés par ce train à peine excusé trop pressé de rejoindre la ville poème repris dans le n°2 de la revue "Le capital des mots"
par amour nait le parfum par amour vient la lumière derrière tes paupières nues par amour s'habiller de brume de ce parfum à l'étoffe magique pour ton corps à l'étoffe soyeuse
la poésie se nourrit de philosophie dommage que l'inverse ne soit pas vrai
par l'échelle du diable mes forces s'efforcent d'inventer la paroi mes muscles combattent cette pierre à bout d'espoir mais la lumière d'un fils plus que tout pour avancer encore
l'if emprisonné s'est il ému quand la cloche est tombée? sait il qu'autour l'herbe est devenue folle de ces pierres gravées pour la mémoire des noms? dans ses rêves de croix et de cloîtres entend il encore le miracle des mâtines?
dans la nuit à perte de lune un âne las se confie aux étoiles votre route est un signe et la vie un sursaut alors demain je quitterai ces tuiles et marcherai plus loin vers le secret de vos regards toi la lune ma soeur conte moi encore le jour où est...
(parfois je me sens sable j'épouse le temps de ma solitude en verre mais j'en oublie le goût du vent)
chemin qui s'essouffle à force de lacets dans sa course contre le ruisseau chemin impétueux dans la lande rocailleuse de ce matin frêle
à la tombée de mes jours à la lueur de mes mots écrits au fil d'une vie je reverrai mes promenades à la lisière de la solitude à la rencontre du crépuscule pour profiter encore de l'envol du soir je reverrai tous ces brins de mensonge tirés à la courte...