Top articles
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songes
à l'aube des songes s'envolent les paupières les rêves percent les plafonds et rapprochent l'horizon
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me regarder en face
me regarder en faceet n'y trouver aucun chemin juste un copeau d'amertumeplanté dans l'oeil et la brûlure d'un rêvetatouée sur mes silences trois quatre motsblottis dans un cahier
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papillon :
petit nuage qui s'est posé sur la palette du peintre Poème repris en scrapbooking sur le site En Bretagne c'est Berhed
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précipice
je ne suis qu'un ciel balayé par le chagrinet tous les joursle jour se lève comme un précipice à l'issue de ta peau une lame de solitude aiguise mon chagrinet mon destin s'ébrèche dans les tourments que faire à part accumuler les secondes
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malheurs
l'aube est elle toujours innocente des malheurs qui tombent dans la journée?
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forge du soir
dans la forge du soircourbé courageuxsous le marteau-destind'un dernier soubresautl'horizon devient ruban cri blanc de l'acier résignéet la pénombre étincelle
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rancoeur
alchimie de sabledans le rouage des jours ivre de précipicetordant le couà tout printemps
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l'aventure de l'aube
l'aventure enseigne les limites de la lumière mais la solitude apprend les chemins libres à l'aube la rosée ennivre l'herbe dans le matin naissant se rompt un pas de danse et le poème cherche sa chemise
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bouquet de crépuscule
des broussailles d'étoiless'invententun bouquet de crépuscule feux de paille au loinet l'émotion de poésie dans le vide du soir
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caillasse
comment font ces hommesau coeur de caillassepour oublier la douleurdes jours qui désertent?
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pauvreté du rêve
derrière la pauvreté de nos pas se cache l'empreinte de la fatigue d'un jour passé à ne rêver de rien
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terre reposée
la pluie sent bon la terre reposée la pluie sent bon la terre en vie et de son baiser avive les tentures de l'automne
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enfants
pourquoi les enfants emmènent dans leurs yeuxquelques brindilles de mélancolie qui deviendront la poutredissimulée dans cette intimité de l'âmepavoisée de larmes muettes
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neige
invoquer la neigepour défigurerla nonchalance de ce chemin en un silence acéréd'un vent aux fourberiesde baisers de sorcier
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L'attente
D'après un poème de Marceline DESBORDES-VALMORE et ma tête se penche sur mes souvenirs heure impossible à porter mes traits tendusvers l'ombre promise
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emprisonné
(parfois je me sens sable j'épouse le temps de ma solitude en verre mais j'en oublie le goût du vent)
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L'amour
l'amour dévale les dentelles et trébuche les lumières l'amour déshabille les pensées et dénude les sens l'amour ce don d'abandon
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manigances
accostée dans mes brasta peau enflammetoutes les censuresde mon corps alangui mille caresses à l'affûtvoilace que ta main maniganceen catimini
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matin de ta peau 1
l'hiver griffonne la terre de son souffle la campagne vieillit dans la tristesse de l'aube l'audace de ta peau a troublé mon sommeil et tes dentelles s'embrasent de plus belle
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rivage, nuit
écoute la mer retient son souffle étonnée par la pénombre à l'heure où la poésie expose ses étoiles à nos yeux entrouverts tu arpentes mon destin avec le risque des sentiments
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musique
j'irai à l'encontre de l'horizon qui voudrait nous maintenir à distance pour essayer de retenir la petite musique de tes vêtements froissés
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printemps des poètes
à quoi sert de semer des printemps si les mots en viennent à douter d'eux mêmes
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à 17 ans
à 17 ansje n'étais pas prêtà te recevoirje vivaisdans l'effroyable bonheurde la solitudesans savoirque tu pourrais êtrel'amiede mes pas erronés maintenant j'ai comprisle miracle des motspour me perdreen des terres inconnueset ne plus en revenirj'ai comprisque...
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poésie
la poésie c'est marcher vers des lieux inutiles mais tellement beaux...
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l'évocation ratée
quand on apprendra les mots émotions qui vont bien plus loin qu'aucun sens pour toucher directement la grâce il y aura des maîtresses plus belles encore et des enfants plus grands encore