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Publié depuis Overblog
Dans l'averse se forge un poème. A faire pousser la mauvaise herbe des jours gaspillés, elle capture des traces de lumière pour en batir des couleurs. Le ciel s'enrubanne ainsi d'un arc en ciel qui étincelle de peur de mourir. Ainsi sont les mots : portés...
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ce sont les sagaies qui transpercent la peau des crocodiles pas les sarcasmes...
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je préfère la prose active à la rime immobile
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la ville
la ville a ses réseaux que la raison ignore Poème repris dans le numéro 19 de la revue "Nouveaux délits" http://monsite.wanadoo.fr/nouveauxdelits/page7.html
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poème
toi le poème qui,né de source inconnue,emboite mon pasau fil de mes joursdevenus trésors tu n'es que le chantde ces lumières muettesqui couronnent nos viesd'instants tamisés
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la force de la poésie
la force de la poésieest de n'être qu'une escapadevers un langagede l'éphémèredans le pas de l'éclaircie
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terres de cri
refuserla jachère des mots labourersans relâche ces terres de cri et de lumière
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entre légende et poussière
ainsi se figure-t'on tisser des mots en travers de l'aube pour arrêter le flux mais ces mots brûlant à même la bouche ne sont que l'écho rouge - entre légende et poussière - du désespoir