nuit aride
quand la mortvient griffer l'intimedes paupières d'étain entrer dans l'armurede la nuit aride l'ombre est une plainte et au delà du sangfranchir la paroide l'aube perdue
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
quand la mortvient griffer l'intimedes paupières d'étain entrer dans l'armurede la nuit aride l'ombre est une plainte et au delà du sangfranchir la paroide l'aube perdue
tomber dans l'ornièreultimeaux lisières du vivre et s'accrocher à tout dieupour espérer voiréclater les ciels futurs le cri se fait poussièreet nulle roséene lui répond partir sur la pointe des morts
du corps le journaldu corps les sens les jours s'éloignentde mon écorcepuisse ma peaubriser son nom les jours s'éloignentmais qu'avez vousmes mains à rêverde tant d'amour le bonheur s'effleureconcordance des sens
et puisce fut la brumedégustéeprès de la haie un châtaignierfomentait quelque corbeauégratignant le silence et dans ce flotde grisaillela roséeà l'affût
au vent la ville tellement ses traits tirés ses visages de chiffon ses pas de pluie ses veines à vif au vent la ville tellement
la vie vient à tanguerdans le flot des veines un sanglot se figedans une étreinte de brume et l'émotion de l'imagevainqueurs'élève en larmes
l'arbre-bitume souffre de l'absence de chemin pour cacher sa pénitence il se farde de pigeons qui l'alimentent en voyage