terres de cri
refuserla jachère des mots labourersans relâche ces terres de cri et de lumière
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
refuserla jachère des mots labourersans relâche ces terres de cri et de lumière
donnetes paupièreset la nuits'envole désemboîtéede nos corps le dessinde tes courbessur la pageintime
du feule langageet la blessuredes mots du feules paupièresde cendreset le regard de loup du feu la peau violentéedes chemins arides du feul'envie d'horizon
les marins derrière la fenêtrechavirés d'ivressebrûlant leur solitudearpentée de parcours lointains monologuantdans l'embrasurede leur regard un voile submergéde langues étrangèresentendues au port cargaison d'ennuiau milieu de l'abîmeil n'y a plus d'eau...
reviens voir ta peau dans vingt ans qu'un parchemin brodé d'amertume qu'un habit couleur aube déchirée une écorce frissonnant d'absence Poème repris dans le n°44 de la revue "Lieux d'être" et dans le n°5 de la revue "Littérales"
dans le silence chatoyant des velours de vitrail espérer trouver asile en ces lieux n'est pas impossible aux antipodes des hypothèses le verre aux parois de laine et peaux d'amertume reliefs de chagrins sans doute élans de plume mais déjà la page s'assombrit...