boxe
y a t'il un art musculeux des coups et des corps de sueur et de sang de paupières dévastées et cris violacés y a t'il un art rugissant rougi au feu pourri des hargnes voraces peut-on rêver ainsi pierre au poing
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
y a t'il un art musculeux des coups et des corps de sueur et de sang de paupières dévastées et cris violacés y a t'il un art rugissant rougi au feu pourri des hargnes voraces peut-on rêver ainsi pierre au poing
la conversation infuse au semblant des phrases les soucis s'accrochent aux rideaux en brume parler c'est donner apprendre tout dire pas tout
et l'Homme se sent plus petit chairs en friche en lit desséché chemins rebroussés et paroles en l'air ne lui est acquis pas même le jour que cette peau de paille qui s'enflamme à peine étreinte et qu'il abandonnera un jour
je regardais la ville se goinfrer de mauvaises pensées même les lumières avaient quelque chose de mauvais leur voix avait l'éclat des lames d'épées sorties des fourreaux on les savait ailleurs dans d'autres vapeurs nuages avec un grand haine ils se sont...
immobile sans aucun mobile pour aucun mouvement juste les mots tourbillon du poème à naître
prend l'envie les mots et la voix et récolte à la main une nouvelle floraison d'horizons
phrases égarées oubliées du corps offertes aux reflets et redevenues paroles dans d'autres bouches plus loin pour me revenir en ombre en fin
il reste encore dans tes cheveux quelques brindilles de nuit -rester dans cette orée- mais je te sais pénombre après la cendre blessée par les brumes il t'a fallu laver les mots avant tout pas leur dédier nouvel horizon se lever n'est pas simple et qu'importe...
tout le reste à commencer par la blancheur mes yeux fermés les fenêtres sans voix tout le reste à conserver sa blancheur ses yeux fermés sans voix