poème
- "Je n'ai plus rien à me mettre" disait la phrase- "Alors tu es devenue poème!"
Noël à vendre
devant moiles clameurs féériquesdes veilles de Noël ils viennent, enfants eux aussiaux yeux de papier brillants'offrir une petite lueur devant moi, mon rayonfaire travailde la lumière des autres
en-deçà
occuper sa vieà passer l'intimeau crible des motspour s'apaiser du jouret du regard des autresoccuper sa vieà trouver cercueil à son ombreet, simple passager du silence,sonder l'en-deçàpour espérer y trouverde quoi se consoler
anniversaire
il n'est pas de ventpour cette bougie apeuréequi éteint les annéessans en savoir le risque il n'est pas de soufflepour ces jours figésà se fomenter une intimitéà l'abri de toute incandescence il n'est pas de ventpour renverser les ombres
mots
chercher dans les mots la main la soie dont on fait l'arc en ciel et le vent pour mieux les envoler
reconduits
pourquoi exiler la lumière pourquoi cadenasserdans l'exodetout espoir d'avenir ils partirontla mémoire criblée de nos promesses non tenues et nous laisserontà nos peaux taciturnesincapables de tout soleil
voyages
voyages immaturespleins de photospour voirpas pour apprendrepour dire"je l'ai fait"avec fierté voyages escarcellesremplis de rencontrestrésors de regardset pépites de sourires trouver fortuneà l'ombre d'un thépartagé