au pas de l'ombre
le jour recule au pas de l'ombre et sans voix ferme les portes j'ai vu parmi sa mort le froid d'une étoile s'essayer un chant
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
le jour recule au pas de l'ombre et sans voix ferme les portes j'ai vu parmi sa mort le froid d'une étoile s'essayer un chant
A l'époque, l'homme choisissait les pierres de sa maison parmi les plus belles. Surtout le linteau, et le seuil aussi. Car une maison, c'est surtout une porte. Entre le ciel et le sol, l'ouverture vers soi. Alors, il ne faut pas se tromper. Un linteau...
le froid monte ses poèmes en neige à dire vrai l'hiver ne vaut que par son silence
le soleil a ressorti ses volets clos un violon s'est échappé parmi les siestes silences entrouverts sur la place du vilage
dans la fenêtre du train en surimpression la nature qui s'éveille encore ébouriffée et le passager devant moi dormant paisible le paysage défile t-il ainsi dans ses rêves
on ne s'échappe pas de la nuit de peur tu agrippes mon bras dort ainsi lovée l'amour en plus frisson
deux immeubles se barrent la vue face à face poitrail de verre contre poitrail d'acier et au milieu un saule pleurant
dehors rien ne bouge des murs ont été plantés pour éluder les questions des vents des passants ni chat ni oiseau qui a perdu l'autre? quelques feuilles emprisonnées ont renoncé à colorer le ciel il ne suffirait qu'un pas