perdre peut-être les mille lucarnes offertes à notre envol n'avoir plus du langage que la trame stérile des haleines de pierre froisser ses jours d'un baiser lancé vers la poubelle Poème repris dans le n°44 de la revue "Lieux d'être" et dans le n° 5 de...

fermée d'un tour de clé la porte vitrée était haute rarement ouverte elle frottait un peu les étagères habillées de dentelles et d'un beau papier de fête dans l'odeur de cire d'abeille le mariage des filles nos communions -seule touche de couleur- tous...

la mer ourléede cavalcades blancheset de monologues mauves aux chairs secrètes aux épaules rentrées musculeuses prêtes à en découdre l'horizon est làappuyant de sa bottesur ses reins résignés depuis longtemps renoncés les envols condamnée sous ce joug...

débris d'attenteaccrochés à l'horizondélavésd'avoir trop séchés- les larmes toutes essuyées- tournent les tamboursà broyer l'instant

sol bafouédu tranchant d'un moteur dans le sableune excuse griffée mais jamais motn'enfouit la poussière

il y avait Xavier Grallil y avait sa Terreil y avait ses Océansil y avait ses Mersde Groix à Valparaiso il y avait la terre entièrequi larguait les amarreset lui qui nous parlait de nous

dans l'étreinte de la nuit l'étouffement des étoiles à l'heure où flamboient les manteaux d'ivresse s'ébroue une langue sombre creusant le vertige des fêlures étouffées Poème repris également sur le site Ecrits Vains

j'écarte le voile d'une main vague l'embrasure s'offre l'horizon en son seuil ici est le passage où s'éveille toute création en moi délier les parois Poème repris dans le n° 34 de la revue " Le Moulin de Poésie " et dans le n° 44 de la revue " Lieux d'être"...

dans l'inflexion du jourau socle descelléhors de tout sangs'avance l'ombre ton cri- agonie de bouche -ne blessera même pasl'horizon en sommeil car dans le fatrasdes vies automnalesseul le vent froidfait pâlir