jardiner
je te vois convoquer les floraisons et nommer chaque pétale s'échappe entre les pierres un signe du soir un éclat de terre cherche ta main Poème repris dans le n°5 de la revue Temporel
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
je te vois convoquer les floraisons et nommer chaque pétale s'échappe entre les pierres un signe du soir un éclat de terre cherche ta main Poème repris dans le n°5 de la revue Temporel
ce regard à l'avant-rire quand il n'est besoin de rien dire pour être heureux de cet échange poème sélectionné lors du concours de poésie 2008 de l'association les ADEX cliquer ici
ce vieux plancheraux angles criantciré d'abeille et de pas épouse l'armoireaux yeux de chienet l'horloge avançant à son pas
les tuiles nous offrentun levantsereinles cerisiers leurs flocons dans son baiser au jourl'ombre s'enterretrop modestepour s'imposer le peintre y cherchela résonance des couleursquand le silence est poussière en écho de sa toileses ombres blanchesson...
ainsi se figure-t'on tisser des mots en travers de l'aube pour arrêter le flux mais ces mots brûlant à même la bouche ne sont que l'écho rouge - entre légende et poussière - du désespoir
les linteaux, les ponts d'embrasures en horizon au passage du matin offrir un seuil au jour nouveau une trajectoire non un méandre
vient l'heure - tout sang mis en terre - où vêtu d'étoiles le souvenir n'est plus écho les plaies reprennent peau toute prière s'enfriche il ne reste qu'un voile des yeux à la craie un livre refermé mais entre les pages demeure un chant Poème repris dans...
l'eau, la pierrequand le torrentengouffreles rêves d'or l'eau, le micafaute de mieux
déjà ta bouche est poussière bâillonnée de notre indifférence il est déjà trop tardAfrique quand tu fermeras tes yeuxblancs éteints le vent se souviendra de toi et de nous sans doute