regard
mon regard sans relief sans doute plein de doutes se construisait son labyrinthe les enfants ne sont pas égaux dans le regard poème repris dans le florilège 2009 des éditions Soc et Foc
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
mon regard sans relief sans doute plein de doutes se construisait son labyrinthe les enfants ne sont pas égaux dans le regard poème repris dans le florilège 2009 des éditions Soc et Foc
dans son passage horizontal le fleuve s'invente des noms propres pour la moindre crique la moindre pointe le plus simple endroit donne -t-il des noms aux lieux de la profondeur les trous, les caves...?
avions-pirogues ou bâteaux-ciel le même bleu touché tombé là-haut hors de souffle un été mal arrimé
des jours et des mers et des nuits ce pas glissé sur le sable des jours et des mers et des nuits l'envie de plus loin au-delà du sel des jours et des mers et des nuits à rêver d'outredunes Poème repris sur le site Quinquabelle
à qui va courir les visages inconnus la ville offre ses secrets à fenestrer rumeurs de murs à l'amer des heures mille regards en lumière intérieure derrière ses paupières cent mille errances et dérives essoufflées à l'abri dans la nuit
autos station-servies pétrole éjaculé pour aller plus loin l'oeil ailleurs même pas fixé sur le compteur le plein de toute façon
trois cadres bleus pour nos enfants trois sourires à renverse-coeur le photographe n'a rien oublié le végétal et le minéral à défaut de garder l'enfance leur en conserver l'image en desous sur la commode cet instant déteint en poème
j'écris derrière mes paupières des soleils éconduits des clairières refusées ma plume barbelée m'enferme et rancit mon encre je secrets derrière les mots au fond du bleu un bleu fondu
un chauffeur de bus au téléphone à l'arrêt son amour à l'arrêt terminus et moi comme un vole à la tire gêné d'avoir compris
C'est l'été. Mais pas un de ces étés à chapeaux comme seule l'enfance pouvait nous en montrer. L'été filait le cours des jours d'enfants. L'insouciance semblait ne jamais devoir finir. Bienvenue au grand château de sable, Madame! Bienvenue dans la course...