dans le pas des sources
le chemin dégueule de barbelésqui écorchent les yeuxet les ailes un papillon déballe sa soieune libellule ses dentelles et dans le pas des sourcesle cheval ne croit plusque la terre tourne rond
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
le chemin dégueule de barbelésqui écorchent les yeuxet les ailes un papillon déballe sa soieune libellule ses dentelles et dans le pas des sourcesle cheval ne croit plusque la terre tourne rond
ils trouvèrent l'eau assoupie entre deux poèmes une lumière d'automne aux fines chevilles lasse de jouer toute seule y venait s'iriser un moineau se confondait en solitude ils trouvèrent l'eau qui leur mordit la main Poème repris dans le n° 34 de la revue...
la neigea rendu sa copie plus rien à écrireet tout à écrire éclats mélancoliquestourneboulés de l'enfance mes joues étaient rougesde ce feu froid
il y a sûrement un jardin à féconder une clé à retrouver il y a sûrement un orage à éloigner un amour à déborder mais ici même les fenêtres emprisonnent l'incantation des pas inhabités marelles de faïence et cri laiteux des vents entravés poème publié...
escapades inconsolablesdans les graviers du bonheurà se chercher horizonet n'y trouver que falaise il est des fleuves sombresdéchirant l'intimede destins bien fardésendormis dans le cocon des jours car le feu se corrompdans nos regardsdès le premier pasposé...
le vent s'allongedans la lumière régal des enfantsqui s'essayent une carrure mais à la fin de l'ombres'intrigue le visage et déjà le jourse cherche un rival
se pencherau rebord des paupières et envoler les balconsofferts à l'horizon dans l'étincelle bleued'aubes ouvertes