murs
dehors rien ne bouge des murs ont été plantés pour éluder les questions des vents des passants ni chat ni oiseau qui a perdu l'autre? quelques feuilles emprisonnées ont renoncé à colorer le ciel il ne suffirait qu'un pas
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
dehors rien ne bouge des murs ont été plantés pour éluder les questions des vents des passants ni chat ni oiseau qui a perdu l'autre? quelques feuilles emprisonnées ont renoncé à colorer le ciel il ne suffirait qu'un pas
on a couru mais le soleil a sorti ses oiseaux - il faut dire bonjour- les fossés sont remplis de miroirs les voitures ne s'y arrêtent pas un train passe au loin trop vite nos bras en cadence comme locos à vapeur nos souffles s'envolent blanc dans le bleu...
pas besoin de dates pour se souvenir se retourner se retrouver les réponses viennent sans y penser même fripée l'image est bonne
la fenêtre laisse entrer sa part de lumière le chiffon aime le bois de mille paillettes et la radio y ajoute son chant
D'abord s'amouracher. Les amours hachées. L'amour à chanter, puis déchanter voire déjanter. Le premier amour qu'on n'oublie pas. Comme si on oubliait les autres. Les amours d'été, les amours déteints, les amours d'antan. L'amour à la cantonnade. Aimer...
froid de sable blanc cinglant le visage maudit soit cet angle en lame de vent quoique c'est d'ici que tu apparaitras
trait-sommeil tiré aux quatre couleurs pour tisser une nuit plus noire que vos gris encombrés de boue envol de paupières en appétit de ciel aux nuages retroussés et froler nos rêves d'un éclat de mort
tout javel et récurant tout chiffon nier sa trace et son odeur effacer l'histoire se nettoyer de toute cette propreté qui palit nos jours car aucun chemin n'est blanc