coquillages
quelle mer entend-ondans les coquillages fossilisés?
Un des plus vieux blogs d'over-blog dans lequel vous trouverez des bouts de mots, des fragments de rêve, des mots infimes. Infiniment infimes comme la poésie. Mais si importants... Une première expérience de poésie hypertextuelle pour une balade entre plus de 600 poèmes pour le plaisir du partage de la poésie. De liens en liens, laissez-vous emmener dans une lecture différente de la poésie.
- "Je n'ai plus rien à me mettre" disait la phrase- "Alors tu es devenue poème!"
devant moiles clameurs féériquesdes veilles de Noël ils viennent, enfants eux aussiaux yeux de papier brillants'offrir une petite lueur devant moi, mon rayonfaire travailde la lumière des autres
occuper sa vieà passer l'intimeau crible des motspour s'apaiser du jouret du regard des autresoccuper sa vieà trouver cercueil à son ombreet, simple passager du silence,sonder l'en-deçàpour espérer y trouverde quoi se consoler
il n'est pas de ventpour cette bougie apeuréequi éteint les annéessans en savoir le risque il n'est pas de soufflepour ces jours figésà se fomenter une intimitéà l'abri de toute incandescence il n'est pas de ventpour renverser les ombres
chercher dans les mots la main la soie dont on fait l'arc en ciel et le vent pour mieux les envoler
pourquoi exiler la lumière pourquoi cadenasserdans l'exodetout espoir d'avenir ils partirontla mémoire criblée de nos promesses non tenues et nous laisserontà nos peaux taciturnesincapables de tout soleil
voyages immaturespleins de photospour voirpas pour apprendrepour dire"je l'ai fait"avec fierté voyages escarcellesremplis de rencontrestrésors de regardset pépites de sourires trouver fortuneà l'ombre d'un thépartagé
il fait soiesur ta peau la lumièreapprend ton corpscomme un poème et j'achèterais cherton refletau marché des miroirs